De nombreux partenaires éducatifs et communautaires se sont rassemblés, en novembre dernier, afin de réfléchir à la mise en œuvre d’une stratégie provinciale de recrutement et de rétention de la profession enseignante de langue française.
« Il est primordial pour tous les partenaires éducatifs de travailler main dans la main afin de trouver des solutions pour non seulement recruter de nouvelles personnes enseignantes, mais aussi pour améliorer les conditions de travail de celles déjà en poste afin de leur permettre de s’épanouir dans leur carrière et les amener à vouloir rester dans la profession », a expliqué la présidente de l’AEFNB, Stéphanie Babineau.
Cette journée de réflexion a permis aux partenaires présents d’avoir une meilleure vue d’ensemble sur ce défi de taille. Le problème de recrutement et de rétention du personnel enseignant n’est pas restreint au Nouveau-Brunswick.
La compétition au pays pour attirer les enseignantes et les enseignants nouvellement diplômés est féroce. La Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Moncton reçoit fréquemment des demandes de partout au Canada pour connaître le nombre de personnes étudiantes au programme et pour les rencontrer afin de les attirer dans leur région.
Des présentations ont permis aux gens présents de prendre connaissance de stratégies de rétention et de recrutement de la part des Éducatrices et éducateurs francophones du Manitoba (ÉFM), de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) ainsi que de l’Association des travailleuses et des travailleurs sociaux du Nouveau-Brunswick (ATTSNB).
Un comité directeur a depuis été créé. Celui-ci est composé de la sous-ministre du ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Julie Mason, du doyen de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Moncton, Mathieu Lang, du directeur général de l’AEFNB, Alain Boisvert, ainsi que d’une représentation pour chacun des trois districts scolaires francophones.