50e DE LA CPSC

Danse autochtone lors de la 6e édition du Festival international de slam et poésie.
Le Festival international de slam/poésie en Acadie en sera cette année à sa septième édition, du 1er au 15 octobre.
Cet événement des plus populaires fait honneur au slam poésie, une forme d’art oral en plein épanouissement dans les régions francophones du monde.
La directrice générale du Conseil provincial des sociétés culturelles, Marie-Thérèse Landry, affirme que cela a été probablement le premier événement du genre à se tenir en Amérique du Nord. « J’ai toujours dit que c’était le premier festival de slam/poésie dans les Amériques. Il y en a d’autres par la suite, mais un Festival comme le nôtre, qui dure deux semaines avec une programmation scolaire intégrée, c’est sûrement unique. Nous essayons d’aller dans le plus d’écoles possible dans la province. »
Madame Landry nous rappelle comment ce grand événement a pris forme. « Depuis 2013, le CPSC fait partie de la Caravane internationale des dix mots, une intervention de l’Office international de la francophonie qui propose annuellement 10 mots issus de pays de la francophonie. Quelques années plus tard, j’ai participé à un forum en marge du Sommet de la francophonie à Madagascar et j’ai rencontré deux slameurs et par un heureux hasard, j’avais encore le temps de déposer un projet auprès des différents partenaires à mon retour au pays et je me suis dit; pourquoi pas un Festival de slam/poésie, car cela n’existait pas. »
Depuis lors, ce festival a acquis ses lettres de noblesse auprès des amoureux et amoureuses de la langue française et du slam/poésie.
L’an dernier, le Festival a été le théâtre d’une activité des plus intéressantes. À titre de projet-pilote, une quarantaine d’élèves du Centre d’apprentissage du Haut-Madawaska se sont rendus à Moncton dans le cadre d’un laboratoire créatif, afin de rencontrer des slameurs. « Quelques jours auparavant, deux slameurs avaient tenu des ateliers dans leur école et les élèves sont venus présenter leurs œuvres par la suite, résultat de ce qu’ils avaient appris lors de ces ateliers. Ça a été une expérience hors du commun », souligne Marie-Thérèse Landry.