80e CANB MONCTON NORD-EST

Grâce à son programme Bâtir pour l’avenir, l’association entretient une relation étroite avec plus d’une trentaine d’écoles secondaires.
L’Association de la construction du N.-B. Moncton Nord-Est défend les intérêts de l’industrie de la construction et de ses quelque 400 membres au niveau local, provincial et national. « Nous le faisons par du lobbying au nom de nos membres, en leur offrant des services et en promouvant les meilleures pratiques de l’industrie. Nous aidons nos membres à avoir plus de succès », explique la présidente, Nadine Fullarton.
Nadine Fullarton, présidente
L’un des dossiers de l’heure est sans contredit celui de l’immigration et des formalités administratives liées à la pénurie de main-d’oeuvre.

« Nous avons un dialogue positif avec le ministre fédéral de l’immigration, Sean Fraser, et nous travaillons en collaboration avec des partenaires provinciaux pour voir comment nous pouvons piloter plus d’immigration pour le secteur de la construction. »

« Notre message principal est que ceci doit être expédié, et ce, dès maintenant. Nous sommes dans une grave pénurie de main-d’œuvre », explique-t-elle.

On met l’accent sur les jeunes

L’association œuvre également pour intéresser plus de jeunes du Nouveau-Brunswick dans la profession et cible des groupes sous-représentés comme les jeunes femmes. Elle appuie des programmes de formation et de mentorat, alors que plusieurs de ses membres versent des dons aux classes de métiers dans les écoles pour l’achat d’équipements et de fournitures.
« Au cours des cinq prochaines années, nous allons être à court d’environ 4 000 personnes dans une industrie qui opère avec près de 24 000 personnes. Une grande part de cette perte est due à la retraite de gens avec 35 ans d’expérience. »
« Nous aurons besoin de trois personnes chacune pour les remplacer pour contrebalancer ce niveau d’expertise », note Mme Fullerton.
L’association offre également à ses membres de multiples occasions de formation qui mènent à une certification sceau d’or en gestion de la construction. « Cette certification crée vraiment un haut niveau d’habileté dans nos entreprises qui sont capables de livrer de meilleurs services à long terme. Si une compagnie a un bon contremaître qui communique et gère efficacement, ceci réduit les problèmes sur les chantiers », précise-t-elle.