Inauguration officielle du nouveau centre Homarus
Voilà… c’est fait. Le nouveau centre Homarus situé à proximité du « gros homard » à Shediac a été inauguré officiellement à la fin juin même s’il est en activité depuis un an. L’atmosphère était évidemment à la fête puisque cette installation est une filière de recherches scientifiques à la fois importante et qui a beaucoup de crédibilité. Le quotidien l’Acadie Nouvelle a publié un texte à ce sujet sous la plume du journaliste Mario Tardif. Nous reprenons les principaux commentaires émis par les invités présents.
Le directeur général de l’Union des pêcheurs des Maritimes (UPM), Martin Mallet, a passé en revue le long parcours qui a mené à la naissance de ce nouveau centre ultramoderne qui répond précisément aux besoins renouvelés de la recherche scientifique. « Il s’est passé plusieurs années, presque une décennie », a-t-il dit. De son côté, le président de l’UPM, Réjean Comeau a rappelé que le centre Homarus est la filière de recherches scientifiques de l’Union des pêcheurs des Maritimes.
« Depuis que nous avons Homarus, on arrive à mieux communiquer avec le MPO. Le centre répond à un des objectifs que se sont donnés nos pêcheurs, soit de faire de l’éducation auprès de la population sur le homard, les écosystèmes marins et la protection de l’environnement. Ce nouvel espace permet à notre équipe de recherche de faire découvrir une partie de ce qui se passe dans les eaux du détroit de Northumberland à nos visiteurs d’ici et d’ailleurs », a ajouté le président.
Pour sa part, le ministre des Affaires intergouvernementales, de l’Infrastructure et des Collectivités, Dominic LeBlanc, a tenu à féliciter l’UPM d’avoir pris la responsabilité de structurer l’idée d’Homarus comme la branche scientifique de l’Union des pêcheurs des Maritimes. Selon lui, le modèle représente plus que ça. « C’est une façon d’attirer une attention en matière de politique publique, de sécuriser à long terme l’économie de notre région et que les pêcheurs et leurs familles puissent bénéficier d’une ressource publique qui est limitée. »
Quant au maire de Shediac, Roger Caissie, il a émis l’anecdote suivante. « Qui aurait cru qu’à la suite d’un investissement osé de la part de la communauté, soit les membres du Club Rotary de Shediac, il y a plus de 30 ans, avec un homard de 90 tonnes, qu’un maire soulignerait la nouvelle installation d’un centre d’interprétation du homard, ici même? »
Investissement
En effet, le nouveau centre Homarus est situé à l’entrée de la ville, près du homard géant. Il permet aux visiteurs de comprendre le cycle de vie du homard, de voir une véritable mini-écloserie et un bassin tactile. Il abrite aussi deux nouveaux laboratoires où les biologistes conduisent leurs expériences et un immense bassin d’une capacité de 25 000 litres d’eau où sont reproduites les conditions retrouvées dans le détroit de Northumberland. Les bureaux de l’UPM se trouvent au deuxième étage.
Les gouvernements fédéral, provincial et la Ville de Shediac ont contribué financièrement à la construction du nouveau centre. Selon l’UPM, l’Agence de promotion économique du Canada atlantique a contribué deux millions $ au projet, le ministère des Pêches et Océans, à partir du Fonds des pêches de l’Atlantique, a versé deux millions $, le gouvernement du Nouveau-Brunswick, via la Société de développement régional, a fourni 500 000 $.
La Ville de Shediac a consacré 842 000 $ et l’UPM a versé 1,5 million $. Homarus a été créé en 2001 par l’UPM afin de mener des recherches basées sur les observations et les idées des pêcheurs, avec l’optique de la pérennité de la ressource à long terme. Par ailleurs, l’ex-maire de Shediac et aujourd’hui député provincial de Shediac-Beaubassin-Cap-Pelé, Jacques LeBlanc était visiblement fier et comblé d’assister à l’ouverture de ce nouveau centre. Finalement, le directeur général d’Homarus, Pierre Dupuis, est d’avis que d’avoir une section d’information guidée pour les visiteurs rend ce centre d’interprétation unique en son genre.