Aquapêche Septembre 2023

Des petits homards rendus au stade 4, prêts pour ensemencement.

L’industrie des pêches constitue une partie importante de l’activité économique au Nouveau-Brunswick, particulièrement dans nos régions côtières. C’est une industrie qui vit dans une économie de marché où il est important de rester compétitif pour survivre. Pour y arriver, il faut bien sûr livrer un produit de qualité à un prix que le marché peut supporter.

Mais, rester compétitif signifie aussi se tailler une place de choix dans sa catégorie de produits. L’industrie des pêches et de la transformation peut compter sur l’institut de recherche VALORĒS pour des services d’analyses en laboratoire en matière de salubrité alimentaire. Il s’agit là d’un service essentiel pour toute entreprise qui vend des produits destinés à la consommation.

Toutefois, VALORĒS offre plus que des services d’analyse, car les entreprises de pêches ont aussi besoin de solutions spécialisées lorsqu’ils font face à des problèmes qu’ils ne peuvent régler à l’interne. VALORĒS offre aussi des capacités de recherche scientifique visant à produire des résultats fiables, et éventuellement, à développer de nouvelles gammes de produits.

Pour le secteur des pêches, que ce soit pour optimiser la qualité de la ressource dès sa capture en mer, sa préparation à l’usine, son conditionnement pour l’expédition, mais également le développement de produits dérivés avec les résidus de transformation, il est utile d’avoir accès à des ressources spécialisées.

La présence d’un institut de recherche est un outil précieux pour les entreprises qui voient
la science comme une source d’innovation et qui l’utilisent pour rester compétitives dans leurs marchés.

Des écloseries pour aider la nature

Depuis plus de 20 ans, VALORĒS prélève des femelles pleines d’œufs de homard pour cultiver les larves en bassin jusqu’à ce qu’elles atteignent leur 4e stade de développement. À partir du stade 4, le petit homard descend sur le fond marin pour se cacher et se protéger des prédateurs. Dans la nature, sans intervention humaine c’est à peine une larve sur 1000 qui devient un homard adulte. En conditions d’écloserie, on peut atteindre jusqu’à 60 % de survie.

Depuis 2002, c’est plus de 8 millions de larves de homard qui ont été élevées pour les communautés de pêche. Cette année, VALORĒS a fourni 510 000 larves destinées à l’ensemencement par le programme Homarus qui les ont déposées sur 12 sites au Nouveau-Brunswick : Miller Brook/Stone Haven/Pabineau; Grande-Anse; Anse-Bleue/Maisonnette; Petit-Shippagan; Pigeon Hill; Sainte-Marie/St-Raphael; Le Goulet; Neguac; Tabusintac; Richibucto et Shediac. En Nouvelle-Écosse : Lismore, Sinclair Island et Wallace.

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