L’année 2024 a débuté avec quelques changements parmi les têtes dirigeantes de l’Association francophone des aînés du Nouveau-Brunswick (AFANB) en raison du départ du directeur général. Le président, Marcel Larocque a accepté de pivoter à la direction générale jusqu’à l’assemblée générale annuelle en septembre prochain. La vice-présidente, Norma Dubé, est donc devenue la présidente par intérim, un poste qu’elle occupera elle aussi jusqu’en septembre.
Mme Dubé siégeait comme vice-présidente du conseil d’administration de l’AFANB depuis quatre ans. Elle est convaincue que ces changements permettront une transition sans heurts, car M. Larocque et elle-même connaissent bien tous les dossiers. D’ailleurs, elle avance que celui des proches aidants demeurera l’une des priorités en 2024.
L’AFANB avait reçu du financement pour mener un projet pilote dans la région Chaleur pour offrir de la formation et du soutien à des proches aidants. « Nous voulons explorer comment nous pourrions étendre la formation et le suivi dans d’autres régions. Nous avons exploré les possibilités du virtuel
et des modèles hybrides puisqu’il s’agit de besoins pressants », mentionne-t-elle.
Mme Dubé ajoute que l’AFANB continue ses efforts pour améliorer les services aux personnes aînées dans les soins de longue durée.
Elle rappelle qu’un comité avait présenté un rapport accablant
en juin 2022 et que des actions concrètes de la part du gouvernement provincial se font toujours attendre. « La situation est de plus en plus urgente. Nous savons de longue date qu’il y a des problèmes dans le système de soins de longue durée. Plus nous attendons pour les régler, plus ils s’aggravent », martèle-t-elle en précisant qu’il s’agira d’un dossier électoral prioritaire.
Enfin, l’association s’inquiète fortement des augmentations du coût de la vie qui affectent bien sûr les personnes aînées comme l’ensemble des citoyens. « J’ai la crainte que nous allons avoir des aînés qui n’auront peut-être plus les moyens de payer leur logement à un moment donné. Ils se retrouveront sans abri et j’ai peur qu’ils deviennent invisibles », déplore-t-elle, en assurant encore une fois que ceci deviendra un enjeu électoral important.