Au fil de la dernière décennie, on peut dire que l’industrie des huîtres s’est développée à un rythme exponentiel le long de la côte Est du Nouveau-Brunswick. Le nombre d’ostréiculteurs est monté en flèche ainsi que les sites aquacoles. Tous les observateurs aguerris vous diront que l’expertise de nos producteurs est avantageusement reconnue sur le marché, ce qui fait en sorte que notre huître a réussi à se tailler une place enviable parmi les gros acheteurs.

Les données les plus récentes recueillies au cours des derniers mois indiquent que notre industrie ostréicole est représentée par plus de 100 entreprises opérant le long de la côte Est et emploie plus de 575 emplois directs, tous dans les régions rurales. 

Il existe environ 500 sites conchylicoles au Nouveau-Brunswick (2 600 ha). En 2021, on comptait plus de 680 000 poches d’huîtres à l’eau, ce qui représente quelque 300 millions d’huîtres en élevage, toutes tailles confondues.
Notons par ailleurs, qu’à l’image de bien des secteurs d’activités, l’ostréiculture rencontre des défis de main-d’œuvre, un obstacle qu’elle tente de relever en ce moment en essayant d’attirer des employés dans le domaine ainsi qu’en travaillant sur des projets innovants dans le but d’automatiser certains processus.

L’aquaculture au Canada

Selon le MPO, de 1991 à 2021, la production totale de l’aquaculture au pays est passée d’environ 50 000 tonnes à 191 000 tonnes en volume et de 234 millions de dollars à 1,3 milliard de dollars en valeur.
La grande majorité de la production de poissons, tant en volume qu’en valeur, est constituée de saumon. En 2021, la production de saumon représentait 63 % du volume total et 74 % de la valeur totale. En ce qui concerne les mollusques, les moules et les huîtres sont les espèces les plus cultivées. La production de moules représentait 12 % du volume total et 3 % de la valeur totale en 2021, tandis que la production d’huîtres représentait 9 % du volume total et 5 % de la valeur totale.