À l’avant, de gauche à droite : Florence Albert, directrice; Aldrice Comeau, président et Maud Michel, directrice générale. À l’arrière : Georges (Jos) Foulem, directeur; Paul-Émile Michon, secrétaire; Armand Mainville, directeur; Rémi Roussel, directeur; Lorenzo Doiron, directeur et Joël Gionet, vice-président. Absents: Bernard Thériault et Stéphane Thériault. (Photo : Julie D’Amour-Léger)
Le Comité du port de Caraquet célèbre ses 35 ans cette année et, pour ceux et celles qui l’ignorent toujours, cet organisme a créé une page d’histoire au pays. « En effet, le Comité du port fut la première administration portuaire incorporée au Canada », mentionne fièrement la directrice générale, Maud Michel, avec qui nous nous sommes entretenus, en compagnie du président, Aldrice Comeau.
Ce dernier, un bâtisseur dans l’âme, fait partie du comité depuis une trentaine d’années, dont 25 ans à la présidence. Il a donc vu évoluer les installations portuaires de Caraquet au fil des décennies, des infrastructures d’ailleurs qui ont bien changé depuis ce temps.
« Quand le comité a commencé ses activités, on fonctionnait avec des budgets très minimes; aujourd’hui, on a peut-être dix fois les montants qu’on avait à l’époque. L’évolution des lieux a été formidable », raconte Comeau.

De multiples investissements

Des investissements majeurs furent nombreux au Port de Caraquet de la part des différents paliers gouvernementaux. « J’aimerais remercier les fonctionnaires, notamment ceux de Pêches et Océans Canada, section ports et petits bateaux, qui nous ont aidé à faire de nos installations parmi les plus belles aux Maritimes. Je transmets la même reconnaissance à l’égard des députés provinciaux et fédéraux, ainsi que la Ville de Caraquet et la Chambre de commerce qui nous appuient depuis le début. »

Une saine gestion

Aldrice Comeau a fait allusion également à la saine gestion des activités du comité depuis sa naissance avec la présence de trois personnes à la direction générale, soit Rufin Doiron, que l’on peut qualifier de directeur général-bâtisseur, Daniel Landry, qui a grandement contribué, entre autres, à la venue de la halte nautique, et bien sûr, la directrice générale actuelle, Maud Michel.
« Le port de mer de Caraquet, c’est le cœur de la ville, comme le sont tous les ports qui longent la mer dans nos localités », souligne Mme Michel. Et avec ses retombées économiques évaluées à une trentaine de millions de dollars annuellement, le Port de Caraquet est d’une importance vitale pour l’économie de notre coin de pays.