LA PHILANThROPIE

Michel Côté, président du conseil d’éducation du DSF-S
Comme le dit si bien le vieil adage, il faut un village pour élever un enfant. Les institutions scolaires modernes d’aujourd’hui ont encore tout autant besoin de leur communauté pour assurer l’éducation des jeunes et la philanthropie représente un excellent moyen pour donner un solide coup de main. « Il doit avoir toute une communauté qui tourne autour de nos écoles avec des gens qui s’investissent dans l’éducation et dans leur école pour améliorer le sort de nos enfants », affirme avec conviction Michel Côté, président du conseil d’éducation du District scolaire francophone Sud.
Ce don de soi peut prendre diverses formes comme donner de son temps pour lire aux enfants de première année, s’impliquer dans l’encadrement d’une équipe sportive ou d’une troupe de théâtre, devenir membre d’un comité de parents, etc. Les possibilités sont nombreuses et M. Côté souligne que chaque expérience s’avère très gratifiante.

Un autre exemple frappant du rôle de la communauté pour assurer l’éducation des enfants est survenu récemment dans la région de Quispamsis. Le trajet en autobus pour les enfants francophones de cette région pouvait prendre jusqu’à une heure et demie pour se rendre à l’école francophone la plus proche à Saint-Jean. Un comité de parents s’est formé et une étude a démontré la présence d’un nombre suffisant d’enfants francophones ou ayant droit pour justifier la construction d’une école.

« À force de pression et de revendications, les efforts de ces parents ont mené à la construction de l’école Les Pionniers. »

« Avec toute cette mobilisation communautaire, nous avons été en mesure d’établir une nouvelle école où plus de 230 élèves y vont chaque jour. C’est un beau succès », souligne M. Côté. Il invite donc les gens à ne pas hésiter à contacter leur école pour offrir de leur temps et de leur expertise à la prochaine génération.