Un « point vital et central pour la communauté » pendant cinq décennies
Ghislaine Foulem, présidente du Conseil d’éducation du District scolaire francophone Nord-Est, se souvient encore très bien de l’ouverture de la polyvalente il y a
50 ans. L’édifice moderne flambant neuf rassemblait les jeunes des communautés avoisinantes pour leur offrir une éducation de haute qualité avec une multitude d’activités sociales, culturelles et sportives.
Elle se souvient également que plusieurs adolescents quittaient auparavant l’école avant l’obtention de leur diplôme, mais que la nouvelle école leur présentait maintenant des occasions de développement plus intéressantes. « Nous avons eu des milliers de jeunes qui, en 50 ans, ont terminé leurs études secondaires et qui ont eu l’occasion d’avoir accès à de nombreuses options », souligne-t-elle avec fierté.
Selon elle, l’école a toujours été à la hauteur des attentes des programmes pédagogiques et a formé plusieurs générations.
« Nous avons toujours eu un personnel engagé à l’école. Nos jeunes en sont sortis et ils ont fait leur marque un peu partout, non seulement au Nouveau-Brunswick et au Canada, mais aussi partout ailleurs sur la planète. »
Mme Foulem qualifie également l’école de lieu de rassemblement essentiel puisque sa salle de spectacle, son gymnase et autres installations ont bénéficié à toute la région. Plusieurs artistes s’y sont produits et plusieurs équipes sportives ont fait la fierté des gens. Aujourd’hui, Ghislaine Foulem considère que l’école Louis-Mailloux se retrouve en milieu de vie et devra s’adapter pour répondre aux nouvelles normes de la pédagogie moderne.
« Des aspects de l’édifice doivent être réaménagés et rénovés pour finalement les rendre plus conformes aux nouvelles réalités, surtout les nouveaux concepts quand on parle d’une école réimaginée. Cette école a encore toute son utilité, mais elle a besoin d’améliorations », note-t-elle.
En cette année du 50e, elle invite donc les élèves, les parents et les gens de la communauté à appuyer leur école polyvalente pour qu’elle demeure un point central et vital. « Il faut continuer à la soutenir et à soutenir les efforts qui se font dans l’école, autant par le personnel que par les élèves. La communauté doit continuer à soutenir les efforts et tous les projets merveilleux qui s’y font », conclut-elle.