50e DE LA PLM

Vers un mouvement enrichissant: réimaginons l’école autrement!

On aperçoit ici les étudiant-e-s Célina Cormier, Samuel Godin et Alex Robichaud dans la classe de mécanique.
Depuis quelques années maintenant, d’importantes discussions ont lieu pour réimaginer les écoles du Nouveau-Brunswick dans un important mouvement initié par le ministère de l’Éducation. Pour la directrice de la polyvalente Louis-Mailloux, Julie Cormier, ceci mènera à un vent de renouveau dans les écoles pour amener les élèves à mieux se découvrir. « Nous avons eu de grandes discussions récemment, justement avec les enseignants, les membres du personnel non enseignant, avec nos élèves et nos stagiaires pour tenter de voir comment nous pouvons réinventer la PLM pour nos jeunes. Que voulons-nous leur offrir ? Ce mouvement de discussion est là et nous voulons vraiment que les gens fassent partie du projet », explique-t-elle.
Mme Cormier croit donc que l’école doit faire davantage pour les élèves et non plus simplement leur offrir de suivre un cours quelconque pour apprendre une matière spécifique. « Ce sera plutôt l’inverse : mener l’élève à utiliser son savoir pour découvrir qui il est, pour découvrir ses passions ou s’il a une force quelconque qui pourraient l’aider à mieux se choisir un projet de vie et de carrière », explique-t-elle.
La matière enseignée ne disparaîtra pas, mais les programmes s’ajusteront en fonction des besoins. Mme Cormier mentionne également une approche vers l’apprentissage de compétences en lien avec des projets signifiants en salle de classe. Ces projets peuvent être signifiants pour l’élève, mais aussi pour la communauté et pour l’école. Les limites sont sans fin », ajoute-t-elle avec enthousiasme.
Déjà, l’école tisse de liens plus étroits avec la communauté et avec les entreprises de la région. Les conférenciers sont nombreux à venir partager leurs expériences avec les jeunes. Julie Cormier a aussi mentionné de nombreuses visites dans la communauté et à des entreprises locales par les élèves pour y découvrir des emplois, des compétences recherchées et des carrières possibles. En cette année du 50e, la directrice se dit donc très enthousiasmée par ce nouveau tournant qui permettra à la polyvalente Louis-Mailloux de demeurer pertinente pour plusieurs autres générations d’élèves !
Mélanie Chiasson, enseignante, en train de discuter avec ses élèves dans la classe de cuisine.