La réforme municipale
Sans dire que M. le maire, Mario Pelletier, n’était pas inquiet face à la récente réforme municipale, n’empêche que pour lui, il s’agissait d’une deuxième fusion en l’espace de six ans et demi, puisque le district de services locaux de Dundee, dont il était le président, avait fusionné avec le village d’Eel River Crossing en 2015. Il estime que le conseil municipal actuel est composé de personnes aguerries, puisque chacune d’entre elles (et lui-même) a déjà de l’expérience dans le milieu municipal, ce qui a facilité la transition.
Du pain sur la planche
La nouvelle municipalité a néanmoins du pain sur la planche avec la récente réforme. « Nous devons réviser nos arrêtés municipaux pour refléter notre réalité actuelle, nous pencher sur l’image de marque de la municipalité (logo, devise, etc.). » Et comme cette nouvelle municipalité vit sa première année d’existence, comme plein d’autres dans la province, une attention particulière sera donnée à la mise à jour et à la restructuration des divers services s’il y a lieu.
« Nous devons tenir compte de la nouvelle réalité de cette région tout en respectant l’opinion et les besoins de tous les citoyens et citoyennes. »
« Nous entreprendrons bientôt un exercice de planification stratégique; des consultations publiques auront lieu avec la population et nos organismes, sans oublier les jeunes de l’école La Mosaïque du Nord. »
En ce qui a trait aux défis pour la municipalité de Bois-Joli, la question financière est évidemment celle qui retient l’attention de pratiquement toutes les nouvelles entités de la province depuis la réforme.
Malgré tout, sur le plan des taxes foncières, la municipalité s’en est quand même bien sortie, selon le maire. « Il n’y a eu aucune hausse de taxes dans les anciens villages de Balmoral et d’Eel River Crossing, une hausse d’un cent par 100 dollars d’évaluation dans l’ancienne localité de Dundee et de 3,8 cents par
100 dollars d’évaluation dans
l’ancien DSL de St-Maure. »