RELIGIEUSES 2022

Cercle Alcide-F.-LeBlanc des enseignantes et enseignants retraités : Une œuvre grandiose!

Photo prise lors d’une sortie récente : de gauche à droite : soeurs Bernice Daigle, Marie-Anne Desroches, Lisette Boudreau, Jeannine Caissie, Jacqueline Boudreau, Lorraine DeGrâce et Jeanne Roach. (Source : Bulletin culturel de la Société culturelle Kent-Nord)

Par Marie Vautour, associée

« Je veux vous donner un petit aperçu de la présence des religieuses de la CND et de l’œuvre grandiose qu’elles laissent à la paroisse, les environs et ailleurs au Nouveau-Brunswick. 148 ans de présence dans nos milieux, c’est beaucoup d’années de travail acharné parfois de dévouement et d’amour gratuit qu’elles ont donné à l’éducation de la foi, de la langue française et de la culture acadienne.
« Je veux vous donner un petit aperçu de la présence des religieuses de la CND et de l’œuvre grandiose qu’elles laissent à la paroisse, les environs et ailleurs au Nouveau-Brunswick. 148 ans de présence dans nos milieux, c’est beaucoup d’années de travail acharné parfois de dévouement et d’amour gratuit qu’elles ont donné à l’éducation de la foi, de la langue française et de la culture acadienne.
À la demande du curé de cette époque, le père Marcel François Richard, trois sœurs de la CND. arrivèrent à Saint-Louis au mois d’août 1874. Elles s’hébergèrent dans une maison familiale, assez grande pour recevoir, en septembre de la même année, cinq pensionnaires et vingt externes du village. C’était le commencement d’une grande œuvre avec les jeunes filles de l’époque et du premier couvent. En 1881, soit sept années après leur arrivée, elles prirent possession d’une construction plus grande et mieux aménagée aux besoins du temps, grâce au travail sans arrêt du curé Richard et des paroissiens déterminés. C’était le deuxième couvent.
Ici, je voudrais vous faire part d’un paragraphe du livre de Robert Pichette : « Les religieuses pionnières en Acadie » et je cite : « Ce premier établissement de religieuses (non cloîtrées) a joué un rôle d’importance en Acadie. Dès leur fondation, on n’eut que des éloges pour les sœurs de la CND et l’on comprendra aisément pourquoi leur influence fut si vive et si rapide. C’est aux filles de sainte Marguerite Bourgeoys que revient l’honneur d’avoir été les premières religieuses en Acadie. Elles ont été suivies par de nombreuses autres. Le rôle actif qu’elles ont joué, au cours de ces 3 siècles, a été si considérable et parfois déterminant, qu’il est difficile d’en donner un juste aperçu. » Fin de la citation.
Et c’est avec une certaine tristesse que nous apprenions, en janvier dernier, la vente de cette résidence, après 58 ans de vie active et trépidante. Les sœurs ont été très généreuses avec le sous-sol de leur maison actuelle en le louant parfois à des organismes sociaux, mais surtout en l’offrant gratuitement à différents mouvements de la paroisse, tels la catéchèse, le S.P.V., les associées, un comité des jeux de l’Acadie, et bien d’autres. L’éducation reste toujours au cœur de leur vie et jamais on ne pourra saisir toute l’ampleur de cette œuvre de la congrégation de Notre-Dame. UN GRAND MERCI à vous, toutes présentes ici, et à celles qui vous ont précédées.