Semaine nationale des soins infirmiers

Julie Weir, présidente

La profession infirmière traverse une ère de changement dans la province en réponse à la pénurie de main-d’œuvre dans ce secteur. L’Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick (AIINB), organisme de réglementation pour la profession, mène plusieurs dossiers portant sur le recrutement et la rétention de ces professionnels de la santé.

Julie Weir, présidente du conseil d’administration, explique que l’organisme entamera bientôt un important exercice de révision de la Loi sur les infirmières et infirmiers. «&nbspPlusieurs composantes de la loi sont vraiment désuètes et ont besoin d’être mises à jour, particulièrement autour du rôle des infirmières praticiennes et les tâches qu’elles sont capables de faire », signale-t-elle.

Consultation publique

L’AIINB lancera donc un vaste exercice de consultation publique auprès de ses membres et de la population de la province pour déterminer les priorités reliées à la profession et modifier la loi en conséquence.
Mme Weir a aussi mentionné plusieurs changements effectués récemment pour faciliter l’intégration dans le système de santé du Nouveau-Brunswick d’infirmières et d’infirmiers formés à l’international. « Nous avons travaillé étroitement avec le gouvernement au cours des quatre dernières années pour nous assurer de tout faire pour éliminer les barrières. Nous devons nous assurer d’avoir une bonne transition pour les gens qui viennent d’autres pays et qui ont les habiletés pour venir pratiquer ici&nbsp», souligne-t-elle.

Immatriculation accélérée

De même, l’AIINB a mis en place une nouvelle procédure pour permettre l’immatriculation accélérée d’infirmières et infirmiers qui ont déjà un permis d’exercice ailleurs au Canada. « En 24 heures, ces personnes peuvent maintenant obtenir leur immatriculation. Le jour où ceci est entré en vigueur, nous avons immatriculé 71 infirmières qui étaient dans le processus et qui n’attendaient que des documents que nous ne requérons plus », précise-t-elle avec satisfaction.
Enfin, la présidente souligne que la pénurie de main-d’œuvre infirmière représente un dossier d’envergure nationale et se reflète partout dans le système de santé canadien. Le Nouveau-Brunswick doit donc innover et changer comme les autres provinces pour continuer à protéger et servir l’intérêt public.