Semaine nationale des soins infirmiers

Natacha Blanchard
Il y a quelques années, Natacha Blanchard devait se déplacer en fauteuil roulant et les spécialistes avouent ne pas comprendre encore aujourd’hui comment elle fait pour marcher.
« Ils disent que c’est un miracle, mais moi je pense que c’est le pouvoir du personnel infirmier. Ces personnes m’ont dit constamment que je pouvais réussir et, mentalement, ça finit par rentrer et je marche maintenant. Elles m’ont poussé à faire ce que mon corps pouvait », confie cette femme de la Péninsule acadienne qui sera reconnaissante à jamais pour les bons soins qu’elle a reçus.
Atteinte du diabète de type 1, Mme Blanchard côtoie également des infirmières à la clinique pour diabétique qu’elle fréquente tous les trois mois. Son infirmière l’a aidée, guidée et a remonté son moral à plusieurs reprises pendant les nombreux hauts et bas de sa maladie. « Je veux leur dire un gros merci du fond du cœur pour tout ce que les infirmières et infirmiers font et donnent. Sans ces personnes, je ne suis pas certaine si je serais là aujourd’hui », ajoute-t-elle avec conviction.
Elle invite d’ailleurs les personnes à ne pas hésiter à remercier le personnel infirmier qui répond toujours présent pour aider les autres. Elle leur voue une admiration et un respect sans bornes pour leur dévouement et leur empathie.
« Les infirmières et infirmiers s’occupent de nous comme si nous étions des membres de leur famille », dit-elle avec émotion. « Les gens ne réalisent pas tout ce qu’elles font pour nous. Ce sont des perles ».

Le saviez-vous?

  • Le Canada compte 7 400 infirmières et infirmiers praticiens (depuis 2022) qui travaillent en pratique réglementée dans toutes les provinces et tous les territoires canadiens, afin d’aider les personnes à obtenir des services dans les urgences surchargées.
  • Le gouvernement fédéral a rétabli le poste d’infirmière en chef fédérale en 2022, une démarche qui illustre l’importance des soins infirmiers dans l’élaboration de politiques de la santé.
  • Le savoir-faire et les besoins des infirmières et infirmiers se reflètent dans le Code criminel du Canada concernant l’aide médicale à mourir (AMM). Sans l’implication de l’AIIC, l’administration de l’AMM reviendrait encore seulement aux médecins. Les infirmières et infirmiers demeureraient juridiquement vulnérables, en particulier ceux et celles travaillant en régions rurales et éloignées.

Pour plus d’information : https://www.cna-aiic.ca