50e ANNIVERSAIRE DE LA SANB

Maud-Andrée Lefebvre

Cheffe de poste - Bureau du Québec dans les Provinces atlantiques

« Le premier mot qui me vient à l’esprit lorsque je pense au 50e de la SANB c’est “engagementˮ et ensuite “déterminationˮ. Pour moi, la SANB est un exemple inspirant d’un engagement fort, alimenté par une détermination sans failles envers la francophonie et la Nation acadienne.

Le 22 juillet 1979, la SANB a publié un communiqué pour annoncer que son conseil d’administration s’était prononcé en faveur de l’établissement d’une représentation du Québec en Acadie et que celle-ci devait voir le jour dans les deux années suivantes.
La SANB aura eu raison d’être ambitieuse, puisque le Bureau du Québec a été ouvert l’année suivante, en 1980. Il s’agit d’une contribution marquante de l’organisme dans le développement des relations Acadie-Québec. L’histoire de nos liens avec la SANB est ponctuée de moments marquants et importants. Je ne saurais en choisir un deuxième au détriment des autres.
Je souhaite à la SANB de rester fidèle à ses principes et à ses valeurs qui l’ont si bien servie ces 50 dernières années. Bon 50e anniversaire et longue vie aux relations Acadie-Québec. »

Liane Roy

Présidente de la FCFA

« La première réflexion qui me vient à l’esprit c’est combien la SANB demeure pertinente et nécessaire. Les défis auxquels l’Acadie du Nouveau-Brunswick fait face, notamment en ce qui a trait à la reconnaissance et au respect de ses droits par le gouvernement provincial, montrent qu’il faut toujours faire preuve de vigilance par rapport à nos acquis.
L’espace social acadien peut être le lieu de débats d’idées passionnés et parfois il existe une grande diversité d’opinions et d’approches, mais c’est le signe que nous nous sommes donné une société civile forte. La SANB a certainement eu une main dans le développement et l’animation de cette société civile. Comme la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), la SANB a contribué à la mise sur pied d’organismes sectoriels, notamment, au niveau des municipalités, en économie et en immigration francophone.
Je souhaite à la SANB de toujours demeurer une voix politique forte pour l’Acadie du Nouveau-Brunswick. On reconnaît les organismes bien arrimés à la communauté qu’ils servent à la façon dont ils évoluent pour toujours mieux en refléter les réalités et la SANB a toujours été à la hauteur de ce défi. Et bien sûr, je souhaite à la SANB et à l’Acadie du Nouveau-Brunswick qu’un jour, on n’ait plus à consacrer autant d’énergie à se battre pour le respect de nos droits et de l’égalité linguistique et qu’on puisse plutôt investir nos efforts dans le développement de nos collectivités. »