Des retombées importantes pour l’industrie des pêches au Nouveau-Brunswick
La pêche et la transformation des produits de la mer au Nouveau-Brunswick ont des ramifications qui vont bien au-delà de leurs bases sectorielles et régionales. Du côté des pêches, on dénombre 6 500 pêcheurs et aides-pêcheurs œuvrant sur 2 300 bateaux enregistrés auprès du ministère des Pêches et Océans Canada. Ces bateaux sont ancrés à 70 ports de pêche commerciale dont beaucoup sont des centres dynamiques en matière de services, d’emplois, d’investissements, de vie communautaire, de loisirs, de tourisme, etc. Également, il existe environ 60 entreprises de transformation qui emploient quelque 7 000 travailleurs, en plus des entreprises connexes liées de près à l’industrie.
Ensemble, les quatre secteurs contribuent directement à 8 271 emplois équivalents à temps plein (ETP) au Nouveau-Brunswick. (Il est à noter qu’un emploi ETP peut représenter deux ou même trois emplois saisonniers). Le secteur pêche de ces 4 espèces génère 3 176 emplois et celui de la transformation 5 095. Quatre emplois directs sur dix, soit 41 % au niveau provincial, sont générés dans le Nord-Est, 31 % dans le Sud-Est et 28 % dans le Sud-Ouest (Fundy).
À ces emplois directs, s’ajoutent 2 621 emplois ETP indirects et induits au Nouveau-Brunswick, ainsi que 1 791 ailleurs au Canada. Au total, les activités liées à l’exploitation de ces quatre espèces contribuent à 12 683 emplois ETP, dont 4 392 dans le Nord-Est, 3 251 dans le Sud-Est, 3 042 dans le Sud-Ouest, 207 ailleurs au Nouveau-Brunswick et 1 791 dans le reste du pays. Par espèce, le homard domine avec 8 018 emplois ETP au total (directs, indirects et induits), suivi du crabe des neiges (3 252), du hareng (1 234) et de la crevette (179).