AQUAPÊCHES

L’aquaculture pourrait devenir une des principales sources de nourriture sur terre dans le futur.
Les pressions subies par nos écosystèmes naturels dus aux changements climatiques nous forcent à utiliser des systèmes fermés où la qualité de l’eau et la santé animale peuvent être contrôlées. Or, élever des poissons ou des larves en bassin est plus compliqué qu’il n’y parait.
L’équipe de VALORĒS élève des géniteurs pour obtenir des œufs d’omble chevalier, produit des larves de homard pour l’ensemencement en mer, et étudie la reproduction de mollusques.
Des compétences hors de l’ordinaire
Notre personnel possède des compétences exceptionnelles dans ce secteur. Biologistes, généticiens, microbiologistes et techniciens travaillent de concert pour résoudre les problèmes de survie et de santé d’êtres vivants en circuit fermé. Ces compétences et ces services servent l’industrie et les communautés d’ici. Et ces millions de larves élevées par VALORĒS doivent manger… donc, nous cultivons des algues et micro-organismes qui servent de nourriture à une foule d’espèces marines.

« Le travail sur le vivant n’est pas un travail conventionnel. Il nécessite des horaires flexibles : nourrissage des larves de homard de 7 h à 22 h, ponte des ombles en une journée qui peut durer de 7 h jusqu’à 2 h du lendemain matin, routines de fin de semaine régulières pour s’occuper des animaux les samedis et dimanches… », indique le directeur des opérations Yves Hébert.

L’aquaculture, c’est aussi de la plomberie
Mais là ne s’arrête pas la science. Une immense partie de l’expertise accumulée en aquaculture réside dans la plomberie, la qualité de l’eau et la gestion de bassins. Une expertise unique reconnue par l’industrie qui nous amène à intervenir partout en Atlantique.
Enfin, cette expertise est présente et soutien les activités de l’Aquarium et Centre marin provincial qui est une vitrine exceptionnelle sur nos écosystèmes marins du golfe du Saint-Laurent. Nous sommes fiers d’avoir ces talents chez nous et nous travaillons très fort à développer des projets pour continuer d’offrir une expertise unique à l’industrie et aux communautés.

Dans nos laboratoires

Si la perfection n’est pas de ce monde, quand il s’agit d’analyses en microbiologie, on doit produire des résultats fiables.

Daniel Blanchard, le directeur général de VALORĒS, est catégorique. « Les rapports de résultats, c’est notre plus grande préoccupation et nous y mettons énormément d’efforts.
Nous avons d’ailleurs un poste de gestionnaire de la qualité qui permet d’appuyer nos différentes équipes de techniciens qui parfois travaillent de longues heures, en particulier quand nous sommes dans la haute saison de la pêche. »

C’est une tâche d’autant plus importante que nous devons maintenir la certification ISO 17025 de nos laboratoires. « C’est un sceau de qualité, mais c’est aussi des inspections externes et des examens rigoureux sur une base régulière. »

Monsieur Blanchard souligne que VALORĒS traite des milliers d’analyses chaque mois. Des analyses demandées par l’industrie des pêches, par les municipalités pour la qualité de leur eau potable, mais aussi par des chercheurs qui veulent identifier des composés présents dans toutes sortes de produits.

Il rappelle aussi que VALORĒS a été créé pour offrir des services scientifiques spécialisés qui répondent aux besoins de l’industrie, c’est la raison de notre slogan : mettre la science au travail. Par conséquent, nous vivons les mêmes périodes intenses que l’industrie, ce qui met beaucoup de pression sur nos équipes. Il faut donc avoir des outils et de la méthode pour assurer une vigilance sans faille.

Le directeur de l’Institut ajoute: « Garantir des résultats fiables, ça veut dire refaire le travail s’il le faut. Les heures sont parfois longues et l’industrie dépend de ces résultats pour expédier leurs produits, c’est pourquoi nous souhaitons souligner le travail exceptionnel de nos techniciens et l’excellente collaboration de nos clients », conclut M. Blanchard.

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