Journée mondiale des enseignantes et des enseignants

Plusieurs partenaires francophones se sont rassemblés au Carrefour Beausoleil de Miramichi au printemps dernier pour mettre en lumière les paramètres de gouvernance qu’ils et elles considèrent intouchables dans le contexte de l’éducation en milieu minoritaire. Ce premier rassemblement fort réussi, rendu possible grâce au précieux appui de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick et de l’expert-conseil Daniel Bourgeois, a permis d’établir une première série de consensus chez les principaux partenaires.  
S’il y a un dossier qui a suscité sa part d’inquiétudes et de questionnements au fil de la dernière année dans le milieu de l’éducation, c’est celui de la gouvernance scolaire. La volonté exprimée par le ministre Cardy de transformer le mode de gouvernance de nos écoles, surtout dans une période chamboulée par les contrecoups de la pandémie, a soulevé plusieurs interrogations, chez les parents, les élèves et le personnel des écoles…
Ainsi, les Conseils d’éducation de district (CED), tout comme le rôle du CPAÉ (comité parental d’appui à l’école) au sein de chacune de nos écoles, sont sous la lorgnette du gouvernement. Le leadership de l’Association francophone des parents du Nouveau-Brunswick (AFPNB), de la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick (FJFNB) et des trois districts scolaires francophones notamment, a vite suffi à ralentir l’élan politique pour s’assurer d’un minimum de réflexion à la veille d’un tel changement. De l’avis de l’ensemble des partenaires, le droit à la gouvernance du système d’éducation, en Acadie, n’est pas négociable… Si des changements peuvent être apportés, pas question pour l’Acadie de faire de gigantesques pas en arrière sous des pressions politiques indues.

Le tricolore étoilé rencontre le drapeau ukrainien

L’exécutif de l’association professionnelle des enseignantes et des enseignants a coordonné les dons et les actions de l’AEFNB pour soutenir à leur façon les efforts déployés pour les élèves des zones frappées par la guerre en Ukraine.
Le personnel enseignant francophone du Nouveau-Brunswick doit se soucier de plus de 30 000 élèves, sans compter les milliers en immersion du secteur anglophone. Cela n’empêche pas les membres de l’AEFNB d’être au diapason de l’actualité internationale et de consacrer une portion de leur altruisme et de leur mission à des groupes ciblés à l’extérieur du pays.
Cette année, les injustices et les conflits vécus en Ukraine ont notamment marqué le cœur et l’imaginaire des membres de l’association professionnelle.
Outre un don à l’UNICEF (Ukraine), plusieurs gestes symboliques et tangibles ont été posés lors des rencontres et des activités associatives pour démontrer la solidarité envers les enfants chamboulés par cette guerre et leur personnel enseignant, trop souvent impuissant devant tant de cruauté et d’ignominie.