Aquapêche novembre 2022

L’année 2022 a coïncidé avec le 40e anniversaire de l’Aquarium et Centre marin du N.-B. à Shippagan. De passage cet été, la ministre de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches, Margaret Johnson y est allée de cette déclaration. « Félicitations à toutes les personnes qui, au cours des 40 dernières années, ont travaillé fort pour que le centre offre l’expérience amusante et éducative pour laquelle il est reconnu aujourd’hui. Je vous applaudis pour votre passion et votre dévouement à sensibiliser le public à la protection de nos océans et écosystèmes aquatiques, et à en faire la promotion. »
De son côté, le directeur de l’ACM, Laurent Robichaud à dressé un bilan positif de la dernière saison estivale. « Notre saison fut un grand succès. Les données préliminaires indiquent une augmentation de l’achalandage de 15 % à 20 %. Près de 34 000 visiteurs ont franchi nos portes cette année, mais beaucoup sont passés par l’établissement extérieur, notamment tous les cyclistes qui ont utilisé la Véloroute de la Péninsule acadienne. En cette année du 40e, l’aquarium a offert une programmation sans précédent.
Un mélange d’activités traditionnelles et de nouveautés a été offert. On a démontré que l’Aquarium et Centre marin continue de bien s’intégrer dans la communauté. Notre succès en 2022 devrait donner le coup d’envoi à une autre saison fructueuse en 2023. »

Congrès UPM : Les pêcheurs doivent avoir un mot à dire dans la prise de décisions

Les membres ont réélu le même conseil d'administration. Il est composé des personnes suivantes, de gauche à droite : Gordon Beaton, vice-président, Nouvelle-Écosse; Carl Allen, vice-président, Nouveau-Brunswick, Martin Mallet, directeur général de l’UPM, (membre d'office), Réjean Comeau, président et Bernard Haché, secrétaire-trésorier.
Le 41e Congrès de l’Union des pêcheurs des Maritimes (UPM) s’est tenu les 17 et 18 octobre dernier à Moncton. Après plus de trois ans sans congrès en présentiel, les membres avaient beaucoup de sujets à discuter. Le constat général se résume en une grande idée : les pêcheurs ont des connaissances et de l’expertise qui n’est pas mise à profit par les autorités gouvernementales. Les pêcheurs côtiers participent à des réunions de comités consultatifs et les représentants de l’UPM discutent parfois avec les hauts fonctionnaires du MPO à Ottawa, mais le sentiment général est qu’il n’y a pas d’écoute de la part des décideurs.
« Nos membres sont des entrepreneurs. Mais ce sont sans doute les entrepreneurs qui sont le moins consultés quand les gouvernements prennent des décisions qui les affectent. Prenons seulement l’exemple de la fermeture de la pêche au hareng de printemps et au maquereau.  Nous avons été mis devant le fait accompli. Pourtant, cette décision a eu un impact énorme sur la préparation pour la pêche au homard et sur l’augmentation des coûts d’opération, » lance Réjean Comeau, président de l’UPM.
La demande des membres d’être à la table de discussion sur tous les enjeux qui les touchent n’est pas nouvelle. Le message semble ne pas être entendu ou compris. « Nos membres nous ont signalé que nous devions continuer de revendiquer une plus grande participation à la prise de décisions et c’est ce que nous allons faire. J’espère que le MPO va finalement réaliser qu’un partenariat plus inclusif avec les pêcheurs permettrait une gestion plus efficace et durable de la ressource », conclut le président.