Aquapêche - juin 2023

Par Robert Landry, coordonnateur marketing et communications chez VALORĒS (collaboration spéciale).

Daniel Blanchard, directeur de VALORĒS
Les intervenants du monde des pêches réunis dans la salle de conférence du Centre marin en 2002 étaient loin de se douter que 20 ans plus tard, plus de 7,5 millions de larves de homard auraient été ensemencées partout dans le golfe.
Le ministère de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches du N.-B., Pêches et Océans Canada, les entreprises de transformation et les associations de pêcheurs voyaient les prises de homard décliner déjà depuis plusieurs années. Alarmés par le déclin d’une des pêches les plus lucratives du Nouveau-Brunswick, ils cherchaient des solutions…
Il fallait au départ définir la nature du problème. Un premier constat : À partir des milliers de larves que produit une femelle, seulement une larve sur mille arrive à son « stade IV », l’étape de développement où elle s’installe sur le fond pour y trouver refuge. Rapidement, une idée s’impose : nous avons besoin d’une écloserie pour élever des larves jusqu’au stade IV, là où leurs chances de survie sont plus élevées.
Il fallait au départ définir la nature du problème. Un premier constat : À partir des milliers de larves que produit une femelle, seulement une larve sur mille arrive à son « stade IV », l’étape de développement où elle s’installe sur le fond pour y trouver refuge. Rapidement, une idée s’impose : nous avons besoin d’une écloserie pour élever des larves jusqu’au stade IV, là où leurs chances de survie sont plus élevées.

L’institut de recherche, partenaire scientifique

Bien entendu, il fallait des compétences scientifiques autour de ces bassins tant pour la physico-chimie et la filtration de l’eau, la plomberie pour alimenter les bassins, la biologie spécifique et l’alimentation appropriée pour faire grandir des larves destinées à renforcer les stocks de homard et par conséquent, la viabilité de l’industrie.
Le pavillon aquacole situé au Centre marin deviendra donc un laboratoire spécialisé dans l’aquaculture des larves de homard. En collaboration avec le ministère de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches et l’industrie, représentée par l’Union des pêcheurs des Maritimes, VALORĒS développera une expertise inégalée en Amérique du Nord.

Le pouvoir de la collaboration

Selon le directeur de VALORĒS, Daniel Blanchard, « cette collaboration témoigne de l’engagement à long terme de partenaires déterminés à réaliser un projet d’aquaculture nécessaire pour l’avenir de la pêche au homard dans le golfe. Vingt ans de collaboration auront permis à l’UPM avec son programme Homarus de démontrer la force de ses pêcheurs et leur capacité de se mobiliser pour soutenir l’avenir de leur pêcherie. Pour VALORĒS, ça aura été l’occasion de développer et d’accumuler des connaissances et des expertises remarquables. »
M. Blanchard ajoute : « nos capacités d’analyse en aquaculture, en microbiologie, en salubrité alimentaire et en nutrition, offrent des ressources inestimables à l’industrie des pêches. Un institut de recherche qui s’intéresse à nos industries, chez nous, c’est avoir la capacité de mettre la science au travail et d’ouvrir des portes vers l’innovation et la valorisation de nos ressources. »

Investissement majeur dans la flotte de petits navires!

S’assurer que les membres de la Garde côtière canadienne disposent de l’équipement dont ils ont besoin pour maintenir la navigabilité et la sécurité des voies navigables du Canada est une priorité absolue du gouvernement du Canada. Ainsi, Joyce Murray, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, a annoncé un investissement majeur pour financer l’achèvement du renouvellement de la flotte de petits navires de la Garde côtière canadienne.

L’investissement, s’élevant à 2,5 milliards de dollars, permettra d’acquérir jusqu’à 61 petits navires, et de remplacer de façon continue les petits bateaux, les barges et les bateaux de travail par de nouveaux équipements plus modernes. Cet investissement achèvera le renouvellement de la flotte de petits navires de la Garde côtière canadienne, et lui permettra d’acquérir jusqu’à :

Six navires multimissions semi-hauturiers; un navire semi-hauturier de recherche halieutique; 16 navires spécialisés, y compris : Deux navires spéciaux AIDNAV. Quatre navires-baliseurs spéciaux de faible tirant d’eau. Quatre navires scientifiques côtiers. Quatre navires spéciaux d’application de la loi. Deux navires de classe Lake. Quatre véhicules à coussin d’air. 34 bateaux de recherche et sauvetage de classe Cape

 Source : MPO