Aquapêche - avril 2024

Concernant une réouverture prochaine de la pêche au maquereau dans la région, rien n’a filtré jusqu’ici auprès de Pêches et Océans. « On attend toujours une réponse du bureau de la ministre LeBouthillier dans ce dossier », indique le directeur général de l’UPM, Martin Mallet.
Rappelons qu’en 2022, le MPO a fermé carrément la pêche printanière au hareng dans le sud du golfe St-Laurent et celle au maquereau dans toutes les eaux côtières des provinces de l’Atlantique et du Québec, une décision qui a eu un effet dévastateur sur les pêcheurs de ces deux espèces. Mais aussi sur les homardiers et les crabiers qui se servent du hareng et du maquereau comme appâts.

Le hareng… beaucoup de questions sans réponse

Qui plus est, dans notre édition de l’Aquapêches au mois de novembre dernier, M. Mallet nous faisait part d’une situation extrêmement difficile dans la pêche au hareng, car à partir de la Péninsule acadienne, en allant vers Escuminac, le hareng était quasi inexistant près des côtes à ce moment-là, alors qu’habituellement, à la mi-septembre, le quota est atteint.
« Nous avons fait un travail scientifique à ce sujet l’automne dernier et finalement, le hareng ne s’est jamais montré jusqu’à ce qu’on mette fin au projet à la mi-novembre. L’UPM va continuer à travailler sur ce dossier. Est-ce la température plus chaude de l’eau qui explique cette situation? »
« Il faudra voir ce qu’il en est cette année. C’est une situation extrêmement difficile pour nos membres, notamment ceux qui dépendent presque exclusivement de la pêche aux poissons pélagiques comme le maquereau et le hareng. »
Le DG de l’UPM a mentionné que l’organisation est en train de développer un programme de rachat de permis pour ces derniers pêcheurs. « Le programme est en préparation, mais ça pourrait ressembler à celui destiné aux pêcheurs de homard il y a de cela plusieurs années. »