De gauche à droite : Christian Mallet, Douglas Losier, Michel Jean (enseignant), Ricky Lozier, Maxime Vincent Arseneault, Jimmy Mailloux et Marie-Rose Mailloux.
En avant, de gauche à droite : Alex Gionet, Gabriel Noël, Hugo Roussel, Alexandre David et Jasmin Bulger. En arrière : Serge Lemay (enseignant), Marilyn Gauvin, François Duguay enseignant et Serge Chiasson (coordonnateur).
L’École des pêches du Nouveau-Brunswick, qui offre beaucoup de ses formations entre octobre et mars, vient de conclure une autre bonne saison de formation.
« Nous avons encore eu une bonne année et nos chiffres ressemblent maintenant à ce que nous avions avant la pandémie. Nous avions connu quelques années difficiles en raison de la COVID », a lancé le doyen des pêches et ressources naturelles au CCNB, Gérald Losier.
L’École des pêches a récemment livré deux cohortes du programme Navigation maritime (capitaine classe 4). Quinze étudiants ont suivi la formation.
Programme de 14 semaines, Navigation maritime vise à préparer l’étudiant à naviguer sur les cours d’eau commerciaux. L’accent est mis sur les règles de sécurité et le respect des règlements maritimes. Cette formation modulaire mène à une certification de Transports Canada.
« Nous sommes tellement chanceux d’avoir l’École des pêches dans notre région. Quand tu penses à ça, des gens partent étudier à Moncton, Québec ou Montréal. Plusieurs personnes de la Péninsule acadienne n’ont qu’à faire 30 minutes de route pour venir s’éduquer et ils recevront des outils pour la vie », a lancé le coordonnateur de l’École des pêches, Serge Chiasson.
M. Chiasson tient à souligner l’importance d’être bien préparé pour prendre la mer.
« Idéalement, toutes les pêcheuses et tous les pêcheurs qui naviguent devraient avoir une formation en poche. On peut faire le parallèle avec le code de la sécurité routière. Les gens qui achètent une voiture doivent avoir un permis de conduire afin de rouler en toute sécurité. C’est un peu la même chose pour un bateau. La sécurité en mer me tient à cœur. Au fil des ans, j’ai perdu cinq membres de famille dans des accidents de la mer. »
En plus de la formation régulière (Navigation maritime), l’École des pêches a offert une vingtaine de cours, notamment dans des communautés autochtones (Listuguj, Bouctouche, Esgenoôpetitj, Indian Island et Gespapegiag) via la formation continue durant la dernière saison. Plus de 200 personnes ont suivi l’une de ces formations.
« L’avenir est prometteur pour l’École des pêches, mais le défi est souvent de trouver des enseignants expérimentés ou certifiés qui veulent enseigner. Parfois, la demande dépasse l’offre de formation, car nous n’avons pas assez d’enseignants. Ça prend des gens connaissant bien le métier qui veulent redonner aux générations futures », a fait savoir M. Losier.
M. Losier et M. Chiasson remercient toutes les clientes et tous les clients de l’École des pêches et en terminant, ils souhaitent une bonne saison de pêche à toutes les pêcheuses et tous les pêcheurs qui prendront le large.

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